RETRAITES: MAINTENANT NOUS SAVONS CE QU’IL NOUS RESTE À FAIRE! TOUS DANS LA RUE LE 24 JUIN 2010!

52% des français jugent la contre-réforme des retraites du gouvernement Sarkozy-Fillon, injuste et innéficace!  60 % ne sont pas d’accord avec le recul de l’âge de la retraite à 62 ans.

sondage CSA/Aujourd’hui en France

Il ne nous reste plus qu’a faire grandir ce rapport de force, comme pour la lutte contre le Contrat Nouvel Embauche (CPE), et le NON au référendum sur la Contstitution Europénne.

Contrairement à la lutte contre la CPE qui s’est cristalisée, très tard, alors que le projet de loi avait déjà été voté à l’assemblée nationale, aujourd’hui, le projet de loi sur les retraites du gouvernement n’est pas encore finalisé et n’est pas encore arrivé au débat à l’assemblée nationale.

Rien n’est fait.

Touts reste à faire. De l’argent il y en a des milliards pour les banques et les grandes entreprises, les actionnaires, les dirigeants. Pour sauvegarder notre système de répartition, qui redistribue en temps réel l’argent des cotisations prélevées sur la fiche de paye aux diverses caisses (cotisations retraitres, cotisations maladie, cotisations ASSEDIC etc…), il faut éradiquer le chômage (partage du temps de travail), augmenter les salaires (celà augmente mécaniquement le montant des cotisations)….

Ce n’est pas aux salariés, aux petits salaires de payer leur crise!

—————————————————

  • Ainsi que Laurent Joffrin  de Libération le dit dans son éditorial du17/06/2010 à 00h00 intitulé Victimes :

 » On peut tourner la question dans tous les sens, la conclusion s’impose d’elle-même : les classes populaires seront les premières victimes de la réforme des retraites. En repoussant de deux ans l’âge légal de départ, on touche par définition ceux qui commencent à travailler tôt, qui sont aussi les plus mal payés et ceux dont l’espérance de vie, en moyenne, est la plus courte…/…Il n’y a pas choix plus politique. »

—————————————————

  • Pour Yves Housson du journal l’humanité :

Le projet gouvernemental : un vol des meilleures années de la retraite

« La réforme des retraites, dévoilée mercredi matin par le ministre du travail, Éric Woerth, veut imposer de travailler plus longtemps malgré un chômage massif et un travail en souffrance. La réforme en gestation prend l’allure d’une véritable déclaration de guerre au monde du travail. »

—————————————————

  • Pour le Nouvel Obs:

La presse s’interroge sur l’efficacité de la réforme

« Les quotidiens nationaux ont accueilli la réforme des retraites sans enthousiasme. Certains, comme Le Monde, déplorent le « manque d’équilibre » et appellent Nicolas Sarkozy à « corriger sa copie. »

—————————————————

  • Dans le journal Le Point, un sondage:

RÉFORME DES RETRAITES – « Injuste et inefficace » pour 52 % des Français

« La réforme repoussant l’âge légal de la retraite à 62 ans est jugée « injuste et inefficace » par 52 % des Français, et 60 % ne sont pas d’accord avec le recul de l’âge de la retraite à 62 ans, selon un sondage CSA/Aujourd’hui en France publié jeudi. »

—————————————————

  • Pour la CGT:

Retraite

Une réforme brutale pour un recul social sans précédent

mercredi 16 juin 2010

« …/… Pour la CGT, c’est une réforme brutale pour un recul social sans précédent qui appelle ces premiers commentaires :

En repoussant l’âge de départ à la retraite à 62 ans et l’âge de la retraite à taux plein à 67 ans (au lieu des 60 et 65 ans actuels), et en confirmant l’allongement de la durée de cotisation à 41,5 ans, les conditions d’acquisition des droits à la retraite en France seraient les plus drastiques en Europe, …/… »

—————————————————

Retraites – Enjeux – Débats

Retraite : une réforme brutale pour un recul social sans précédent

mercredi 16 juin 2010

« Le gouvernement vient de rendre public l’avant-projet de loi sur la réforme des retraites à l’issue d’une pseudo concertation. Pour la CGT, c’est une réforme brutale pour un recul social sans précédent qui appelle ces premiers commentaires…/… »

—————————————————

Les retraites, un fardeau vraiment insupportable ?

par Maxime Haubert, Sociologue, professeur d’université

13.06.10

« …/… Le discours alarmiste fait donc plus ou moins sciemment l’impasse sur les ressources considérables que vont procurer dans les prochaines décennies les accroissements de productivité. Et la vraie question n’est pas démographique, ni économique, ni financière, mais éminemment politique : comment allons-nous décider collectivement d’utiliser ces ressources ? …/… « 

—————————————————

Wikio - Top des blogs

http://www.wikio.fr
Wikio - Top des blogs - Divers

6 commentaires

  1. Pourquoi Eric Woerth devrait être mis entre parenthèses.

    http://www.jeanfrancoiskahn.com/Pourquoi-Eric-Woerth-devrait-etre-mis-entre-parentheses_a167.html

    Bien sûr qu’Eric Woerth devrait, sinon démissionner, au moins être mis entre parenthèses.
    Pour cette raison simple : dans sa négociation avec les syndicats, à propos de la réforme des retraites, il est aujourd’hui dans une position d’extrême faiblesse, la révélation de ses accointances et proximités avec le sommet de l’oligarchie de l’argent roi lui a fait perdre toute crédibilité pour plaider la cause des sacrifices auprès des représentants des salariés. On imagine les slogans et les pancartes le 24 juin prochain.
    Jean Michel Apathie qui, après avoir accablé la pauvre Christine Boutin – quel courage !- vole au secours d’Eric Woerth, argumente en substance : on a besoin de ses grandes qualités pour mener à bien la courageuse réforme des retraites. Mais, c’est exactement l’inverse : même d’un point de vue sarkozyste, il n’est plus en situation de vendre à l’opinion la « courageuse » réforme des retraites.
    Imaginez un instant un ministre de la Défense dont on apprendrait, qu’en temps de guerre, il a fait engager son épouse comme conseillère stratégique de l’armée ennemie.
    Pour quoi Anelka vient-il d’être viré de l’équipe de France ? Pour avoir injurié Domenech ? Non, mais pour avoir refusé de s’excuser.
    Or, Eric Woerth, qui aurait pu, au moins, reconnaître une imprudence, plaider l’indulgence pour un moment de faiblesse, a osé déclarer au JDD, lui qui était ministre du Budget, qui est ami avec le directeur financier de Liliane Bettencourt, Patrice De Maistre et qui a fait engager sa propre épouse dans le staff de gestion de la fortune de la richissime héritière : « Quant à moi, je ne connais pas les finances de Madame Bettencourt et je n’ai aucune information sur une quelconque évasion fiscale » — peut-être ignore-t-il également le montant de notre dette et de nos déficits ! Et, en prime, il nie avoir reçu de l’argent de la principale actionnaire de l’Oréal, alors que Patrice de Maistre, lui, le confirme, tout en précisant que c’était légal. Ce qui est vrai.

    Comment peut-on mentir aussi effrontément ?

    Woerth ajoute, d’ailleurs, pour se défendre : « J’ai rendu publique une liste d’évadés fiscaux ». Mais non, c’est faux : il a tenu ces listes secrètes, au contraire, et a négocié, en cachette, avec les délinquants, non pas pour appliquer la loi, mais pour leur arranger le coup grâce à des compromis.
    Question : certains de ces fraudeurs ne participaient-ils pas à la réception haut de gamme, que le ministre présida au titre de président du club des plus gros donateurs à la campagne électorale de Nicolas Sarkozy, donateurs dont Liliane Bettencourt faisait d’ailleurs partie ? Et cela, précisons-le, alors qu’il était ministre du Budget et que lorsqu’on déclare, en substance, à toutes ces généreuses personnes « on vous en saura gré », cela pèse lourd.
    Oui, il y a scandale. Qui tient à quoi ?
    …/…

  2. Sur la contre-réforme des retraites, les basses manoeuvres du gouvernement Sarkozi/Fillonoerth et…. il faut de:

    L’ Audace pour un nouveau pacte unitaire

    Publié le 18 juin 2010 par Patrick Le Hyaric

    http://patricklehyaric.net/2010/06/18/audace-pour-un-nouveau-pacte-unitaire/

    Face aux violentes offensives sarkozystes contre les droits sociaux et démocratiques, la résistance et la riposte doivent s’organiser à une nouvelle échelle. Parce que ces attaques sans précédent sont une réponse capitaliste à la profondeur de la crise totale de ce système qui fait si mal aux populations du monde et qui menace de faire basculer la planète dans de dramatiques impasses, rien n’est plus urgent que d’inventer, dans le débat, l’action unie, les chemins d’un post-capitalisme au service des peuples et de leur environnement.

    C’est sur tous ces actuels ingrédients qui bouillent à l’intérieur de la société française et du monde que mûrit l’autre monde possible. Mais en même temps, à défaut de mobilisations progressistes, de débats sur des alternatives possibles en phase avec les aspirations les plus humaines de notre époque, des risques existent de recherche de solutions populistes, nationalistes, autoritaires ou d’extrême-droite. Ce qui se passe dans de nombreux pays européens nous alerte sur ce danger.

    En effet, la nature et la profondeur de la crise n’appellent pas seulement un toilettage du système car cette fois le monde ne peut s’en sortir par une simple purge du système comme nous en avons connu à d’autres époques. Nous sommes rentrés dans une crise est inédite, profonde, durable qui touche les structures mêmes des sociétés et du monde, attaque tous les aspects de la vie des individus et de celle de la planète, menace la civilisation elle-même. Ce moment historique si particulier ne trouvera d’issue positive que par un processus inédit qui dégage, pour un ordre supérieur au capitalisme, l’invention de voies nouvelles d’une transformation profonde du monde, au service de l’épanouissement des êtres humains et de l’environnement planétaire.

    De ce point de vue, même encore trop faibles, les mouvements sociaux, citoyens, culturels, écologistes, progressistes, recèlent de multiples propositions transformatrices que les forces politiques de la gauche, souhaitant la transformation sociale devraient porter plus hardiment encore.

    Elles devraient aider à unifier ce mouvement créateur de changement progressiste. Cela devrait se faire en respectant chacune et chacun, sans tentative d’instrumentalisation. Elles devraient s’appuyer sur ce mouvement comme sur les expertises sociales, sociétales, les expériences nouvelles de recherche d’autres modes et critères de gestion, sur les connaissances et l’expérience des élus en prise directe avec le réel, sur les nombreux travaux de chercheurs et créateurs. En ce sens, un Front de gauche, ouvert, large, divers, refusant de se placer à la périphérie de la gauche, mais se situant au cœur même de cette dernière, au service de la diversité des opinions des citoyens de gauche, peut constituer un atout et la nouveauté indispensable pour créer une dynamique réelle de changement.

    Le niveau du rejet de la politique sarkozyste, le désir de le battre et l’aspiration à une union d’une qualité nouvelle, à partir des aspirations, des besoins et des demandes du peuple dans sa diversité y appelle d’urgence. Ainsi l’enjeu n’est pas simplement d’appeler à supporter le Front de gauche, mais à créer les conditions pour que la majorité de celles et de ceux qui aspirent à autre chose soient réellement les actrices et les acteurs de l’élaboration d’un nouveau programme de changement et partie prenante de sa mise en œuvre.

    D’ailleurs la prise en compte des propositions émergeant des mouvements sociaux, syndicaux, altermondialistes, de défense des libertés et de la personne humaine, de la paix, de la lutte contre la pauvreté, de l’écologie, d’élus progressistes, d’associations, pourraient déjà constituer une base solide pour un nouveau programme au service des êtres humains et de la nature. Evidemment, de grands débats populaires et citoyens doivent être organisés pour réfléchir à la nature de la crise avec des ateliers d’élaboration de propositions pour sortir de la celle-ci et surtout pour trouver les voies de la création d’un rapport de force social et politique pour que l’argent serve au mieux l’intérêt général et non plus les puissances d’argent, doivent se déployer partout. L’idée qu’il y a beaucoup d’argent entre les mains de quelques uns grandit. Mais de nombreuses interrogations subsistent sur les moyens de le répartir autrement, de produire autrement. Bref, sur le chemin nouveau qu’il conviendrait de prendre pour instaurer la justice sociale et écologique.

    Ce débat ne concerne pas une petite partie de la gauche, mais la totalité des électrices et des électeurs qui se reconnaissent dans les valeurs et les idées de gauche et d’autres encore qui souhaitent des changements progressistes. C’est le moyen de permettre à nos concitoyennes et concitoyens de prendre leur vie en main. C’est le moyen de repousser des tentations populistes sous couvert d’expression de sa révolte et de faire reculer l’abstention qui laisse les mains libres au pouvoir et aux forces de l’argent. De ce point de vue, plusieurs initiatives pour la défense de la retraite à 60 ans à taux plein, dont les grandes réunions de Marseille et de Toulouse ouvrent une voie nouvelle, jetant des bases pour une union populaire.

    La gravité de la situation qui touche désormais toutes les catégories du monde du travail, même celles qui hier croyaient pouvoir être épargnées, élargit le nombre de celles et ceux qui ont intérêt à battre N. Sarkozy, tout en promouvant un changement transformateur. Du même coup, c’est un pacte unitaire pour ce changement qui pourrait prendre corps, grâce à un Front de gauche large, s’ancrant encore plus au cœur du peuple.

    L’indispensable combat pour sortir des souffrances sociales, des tendances autoritaires, des menaces écologiques et de reprendre le chemin d’un nouveau progressisme à la française et en Europe, appelle démocratie, débats, actions, audace au service du plus grand nombre.

    A voir ce débat ….

  3. Retraites des femmes : en parler, se mobiliser !

    RETRAITES
    les mauvais
    coups
    SE PRÉPARENT

    Retraites des femmes : en parler, se mobiliser !

  4. Ey les femmes dans tout ça?

    A voir:
    A dire d’elles

    http://sandrine70.wordpress.com/

  5. Retraites – Enjeux – Débats

    http://www.retraites-enjeux-debats.org/spip.php?rubrique4

  6. Retraites: la rupture du (soi-disant) contrat démocratique.

    Le pouvoir vient de prendre la décision de trop. Habillant du mot « réforme », un hold-up sur la vie des gens, l’Etat français (avec la connotation historique de ce terme) devient non seulement contestable et contesté mais il doit tout simplement être nié dans son droit à exister. Reculer l’âge de la retraite à 62 ans (et en réalité 67) ainsi qu’il le fait pour servir une idéologie, les intérêts d’une mafia patronale et financière ôte le peu de crédit qui pouvait rester à un type d’organisation des pouvoirs et au consentement démocratique minimal qui pouvait assurer sa survie et le rejet d’un passage aux actions les plus extrémistes. Aujourd’hui celles ci sont de fait légitimées. En s’attaquant à nos existences, la bande sarkozyste (dont on apprend chaque jour combien elle se sert, se sucre, vit dans le luxe entre suites d’hôtels, jets privés, cigares et prébendes bien plus graves encore, payés par la collectivité ) justifie tout acte contre ceux qui auront soutenus, encouragés ou dirigés dans l’ombre une telle manoeuvre de régression.

    Il y aura d’autres choses à évoquer mais c’est une déclaration de guerre sociale et humaine qui a eu lieu. C’est la fin d’une ère commencée il y a plus de deux siècles. Les théoriciens du « pas d’alternative« , les tenants d’un démarche où l’on ose reprocher aux gens de « vivre plus longtemps » ont pris l’initiative d’un basculement majeur qui ne peut que porter à encourager l’explosion et la destruction de ce qui est tout simplement de la pure escroquerie. J’ajouterais au passage que ces gens là ne méritent simplement pas de vivre et que ceux qui mourront au travail plutôt qu’en ayant pu bénéficier de quelques années de répit seront fondés – lorsqu’ils en auront le temps – à leur demander de régler leur créance et à user des moyens qui leur semble bons (en clair se payer sur la bête ou se débarrasser de l’ennemi). Mais pour revenir aux conséquences politiques, que l’on ne peut mesurer encore pleinement à cette heure, on est bel et bien au-delà de la dialectique entre une opposition légitimiste ou légaliste contre la droite.

    Un régime quel qu’il soit qui renonce à améliorer la vie, à faire du « mieux » pour ses citoyens est tout simplement une … dictature. Alors, oui, on s’oppose à une droite au service du patronat, de la finance, du conservatisme mais la légitimité à sortir du champ de la démocratie peut paraître discutable quand un tel pouvoir met en place, en les lui arrachant certes, des avancées positives pour les personnes. Mais le type d’organisation politique qui se paye et paye ses copains sur le dos de l’ensemble du corps social, on la détruit. Fin de l’illusion car, même en l’habillant des oripeaux du vote et d’une démocratie qui s’avère manipulée, triturée, décérébrée en société du spectacle et de la sur consommation inutile, il apparaît désormais clairement aux yeux de chaque citoyen que c’est le régime et sa nature qui sont en question. Désormais il est bien question de parler d’après. Un post-capitalisme sans doute et la fin d’un système politique qui clairement vient de sombrer corps et âmes.

    Le sarkozysme éclate pour ce qu’il est : la mise en place d’un stade final de l’illusion démocratique où il se révèle pire que le pétainisme, ne serait-ce que par les moyens d’intoxication idéologique dont il dispose. Il s’agira donc de lui faire rendre gorge ainsi qu’à ceux qui y sont lié et aux intérêts qui sont derrière. Pour passer à autre chose. La nouvelle Résistance passera sans doute, peut être, par des mouvements sociaux, des grèves, y compris générales. Ou pas. Mais il s’agira désormais de frapper ce nouvel Etat français et ses composantes où, quand et comme on pourra. Radicalement.

    Cette fois la lassitude va de pair avec la nécessité de prendre en compte tout ce qui peut faire sombrer l’ennemi. Devant un pouvoir fascisant, pour détruire le système il pourra même être acceptable de pratiquer la stratégie du pire et d’encourager tout ce qui pourra contribuer à non seulement la chute de ceux qui y sont installés et l’occupent mais de la forme d’organisation politique qui les a enfantés. Il n’est plus l’heure d’avoir certaines pudeur et tout peut être examiné si cela sert à l’explosion souhaitable.

    Retraites: la rupture du (soi-disant) contrat démocratique


Comments RSS TrackBack Identifier URI

Laisser un commentaire

  • ARCHIVES