Elections européennes : « Les macronistes ont dans leur groupe des partis qui s’allient avec l’extrême droite », dénonce Raphaël Glucksmann
Invité de la matinale de Public Sénat, la tête de liste PS/Place Publique accuse les eurodéputés Renaissance de « travailler avec des partis qui font des alliances avec l’extrême droite ». Il regrette par ailleurs l’organisation par France 2 d’un débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella. « Le service public, c’est le service du public. Ce n’est pas le service du gouvernement », dénonce le candidat.
Les questions d’actualité au gouvernement du Sénat ont largement porté sur la situation alarmante de la Nouvelle-Calédonie où l’état d’urgence va être décrété après deux nuits de violences qui ont fait plusieurs centaines de blessés et 4 morts.
Le Sénat auditionnait ce mercredi 15 mai Patrice Vergriete, le ministre délégué chargé des Transports et Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France. Si ces deux responsables politiques reconnaissent à mi-mot que les habitants de Paris et de l’Île-de-France pourraient rencontrer des difficultés pour se déplacer pendant les Jeux olympiques et paralympiques, ils font aussi valoir « l’accélérateur formidable » que représente l’organisation de cet évènement pour la construction de nouvelles infrastructures.
Une disposition, qui devait initialement figurer dans le projet de loi relatif au développement de l’offre de logements abordables, sera inscrite dans le prochain projet de loi de finances, a annoncé ce 15 mai au Sénat le ministre du Logement. Guillaume Kasbarian veut réduire la période au terme de laquelle des locataires peuvent acheter leur logement intermédiaire. Il réfléchit à des dispositions pour faciliter les emprunts bancaires des jeunes.
Au micro de Public Sénat, le président du groupe Les Républicains au Sénat soutient la mise en œuvre de l’état d’urgence, décrété quelques heures plus tôt par le président de la République. « Il faudra restaurer le dialogue, mais après que la sécurité et la tranquillité soient revenues », rappelle-t-il.
A la sortie des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le président du groupe socialiste du Sénat, Patrick Kanner a pointé du doigt la responsabilité du gouvernement dans la situation en Nouvelle-Calédonie.
Le ministre de l’Intérieur a fait part de son « émotion en tant que ministre de l’Intérieur » après le décès d’une quatrième personne dans les violences en Nouvelle-Calédonie, un gendarme de 24 ans.
A moins d’un mois du scrutin, la tête de liste PS/Place Publique met sur la table un programme de 338 mesures, qui assume une « avancée fédérale de la Construction européenne » pour porter une « Europe puissante », « écologique » et « sociale ». Il assure qu’il ne s’agit pas de « chercher des voix » chez les écologistes. Mais Raphaël Glucksmann entend bien être « à la tête » de « la redéfinition de la social-démocratie européenne ».
Après avoir annoncé la mort d’un premier gendarme en Nouvelle-Calédonie, lors des questions d’actualité au gouvernement ce mercredi, Gérald Darmanin a notamment mise en cause la responsabilité de la CCTA dans le climat de violence sur l’archipel. La Cellule de coordination des actions de terrain « est un groupe mafieux, qui veut manifestement instaurer la violence », a dénoncé le ministre de l’Intérieur, opérant une distinction nette avec le FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste) et les loyalistes, avec lesquels il y a un « dialogue ». Invité de France 2 ce matin, le ministre en a rajouté une couche, dénonçant « un groupuscule qui se dit indépendantiste, mais qui en fait commet des pillages, des meurtres, de la violence ». Et d’ajouter : « Il ne faut pas le confondre avec des militants politiques. » De son côté, le haut-commissaire de la République, Louis Le Franc, a évoqué une « organisation de voyous », ce jeudi matin lors d’une conférence de presse. Ce collectif est né en novembre 2023, et regroupe plusieurs des représentants d’organisations syndicales, structures politiques ou mouvements associatifs indépendantistes. L’Union calédonienne, la frange la plus radicale du Front de libération Kanak socialiste (FLNKS), est l’une des principales organisations à l’origine de la création du CCAT. La cellule a organisé plusieurs manifestations et rassemblements dès la fin de l’année, pour s’opposer au projet d’accord proposé par l’État sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Dans un communiqué publié hier, avant l’instauration de l’état d’urgence, l’organisation qui soutient « l’accession à la peine souveraineté de Kanaky » (le nom kanak de la Nouvelle-Calédonie), a réaffirmé une nouvelle fois son opposition au dégel du corps électoral. Un processus qui s’apparente selon elle à un acte de « recolonisation ». Le projet de loi constitutionnelle, adoptée par l’Assemblée nationale dans la nuit de lundi à mardi, est selon eux contraire à l’accord de Nouméa. Appel à poursuivre les actions « de manière pacifique » Selon eux, les députés « ont choisi de mettre de l’huile sur le feu », et « il reste une dernière chance pour que l’État entende notre cri du cœur et stoppe définitivement son plan au nom de la paix dans notre pays ». Dans cette communication, le CCAT a accusé des « milices loyalistes » d’ « agresser » ses partisans. Les « exactions » commises sur le territoire n’étaient « pas nécessaires », a également indiqué le CCAT, tout en considérant qu’ils étaient « l’expression des invisibles de la société qui subissent des inégalités de plein fouet ». Le collectif a appelé les « citoyens mobilisés à l’apaisement », et à poursuivre les actions « de manière pacifique », et à respecter « les consignes ». La semaine dernière, la CCAT avait multiplié des actions pour afficher son opposition au projet de loi constitutionnelle. L’opération avait été baptisée « dix jours pour Kanaky ». Le 9 mai, par exemple, plusieurs accès routiers ont été bloqués par plusieurs militants se réclamant du CCAT. Plusieurs responsables du CCAT ont en outre indiqué la semaine dernière que la mobilisation s’intensifierait en cas d’adoption du projet de loi, sans toutefois préciser de calendrier ni la nature des actions à venir. Depuis l’instauration de l’état d’urgence, le ministre de l’Intérieur a procédé à cinq premières assignations à résidence de membres de la Cellule de coordination des actions de terrain.
Au lendemain de l’assassinat de deux agents pénitentiaires dans l’Eure, le ministre de l’Intérieur a appelé à « tous se réveiller », face à une consommation qui n’est « jamais festi[ve], mais toujours mortel[le] ».
Dans l’hémicycle du Sénat, le Premier ministre Gabriel Attal a rendu hommage aux personnels pénitentiaires, après la mort de deux agents dans l’attaque d’un fourgon mardi. « Notre détermination pour retrouver les auteurs, pour les juger, pour les sanctionner le plus lourdement possible, est totale », a-t-il assuré.
Alors que l’Etat d’urgence doit être décrété en Nouvelle-Calédonie, au lendemain d’une nuit de violences meurtrières, le président du Sénat a exprimé sa solidarité à l’égard des forces de l’ordre.
A l'initiative du groupe du groupe LR, le Sénat a lancé en octobre 2023 une commission d'enquête les conséquences du trafic de drogue en France « et les mesures à prendre pour y remédier ». Auditions, déplacements sur le terrain...Retrouvez ici tous nos articles sur la commission d'enquête narcotrafic.
Au lendemain de l’assassinat de deux agents pénitentiaires dans l’Eure, le ministre de l’Intérieur a appelé à « tous se réveiller », face à une consommation qui n’est « jamais festi[ve], mais toujours mortel[le] ».
DEA à la française, parquet national antistupéfiants, plan anticorruption… En trois tomes et 35 recommandations, le rapport de la commission d’enquête du Sénat pointe les failles des politiques publiques dans la lutte contre le narcotrafic et propose « un traitement de choc » pour mettre fin à l’impunité dont jouissent les criminels du haut spectre, au risque sinon de voir la France se transformer en narco-Etat.
Parmi les mesures phares réclamées par le rapport sénatorial de la commission d’enquête sur le narcotrafic, figure la création d’un parquet national antistupéfiants. Objectif ? « Donner aux officiers de police judiciaire et aux magistrats les moyens juridiques d'agir contre le trafic, en priorisant le « haut du spectre » ». Une mesure « indispensable » selon les sénateurs membres de la commission.
Les conclusions de la commission d’enquête du Sénat sur l'impact du narcotrafic en France, menée par les sénateurs LR Etienne Blanc et PS Jérôme Durain, dresse un constat sans appel, entre un chiffre d’affaires du trafic estimé a minima à 3,5 milliards d’euros et « l’émergence (…) de la corruption des agents publics et privés ». Critiquant la politique du gouvernement avec les opérations « place nette », les sénateurs proposent de « créer un parquet national antistupéfiants ».
Invité de la matinale de Public Sénat, la tête de liste PS/Place Publique accuse les eurodéputés Renaissance de « travailler avec des partis qui font des alliances avec l’extrême droite ». Il regrette par ailleurs l’organisation par France 2 d’un débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella. « Le service public, c’est le service du public. Ce n’est pas le service du gouvernement », dénonce le candidat.
A moins d’un mois du scrutin, la tête de liste PS/Place Publique met sur la table un programme de 338 mesures, qui assume une « avancée fédérale de la Construction européenne » pour porter une « Europe puissante », « écologique » et « sociale ». Il assure qu’il ne s’agit pas de « chercher des voix » chez les écologistes. Mais Raphaël Glucksmann entend bien être « à la tête » de « la redéfinition de la social-démocratie européenne ».
Au micro de Public Sénat, le président du groupe Les Républicains au Sénat soutient la mise en œuvre de l’état d’urgence, décrété quelques heures plus tôt par le président de la République. « Il faudra restaurer le dialogue, mais après que la sécurité et la tranquillité soient revenues », rappelle-t-il.
Après son adoption par le Sénat le 2 avril dernier, l’Assemblée nationale examine le projet de loi constitutionnelle visant à élargir le corps électoral pour les élections provinciales de Nouvelle-Calédonie. Un texte sensible qui vient percuter les négociations entre loyalistes et indépendantistes sur l’avenir institutionnel de l’Archipel. Au Sénat, la méthode du gouvernement est critiquée.
Le ministre de la Fonction publique poursuit les discussions en vue d’une réforme de la fonction publique, avec un objectif en tête : flexibiliser le secteur afin de le rendre plus attractif.
Les conclusions de la commission d’enquête du Sénat sur l'impact du narcotrafic en France, menée par les sénateurs LR Etienne Blanc et PS Jérôme Durain, dresse un constat sans appel, entre un chiffre d’affaires du trafic estimé a minima à 3,5 milliards d’euros et « l’émergence (…) de la corruption des agents publics et privés ». Critiquant la politique du gouvernement avec les opérations « place nette », les sénateurs proposent de « créer un parquet national antistupéfiants ».
Dans la nuit de lundi à mardi, des affrontements d'une extrême violence ont opposé manifestants et forces de l'ordre à Nouméa, alors que les députés examinaient à Paris une révision constitutionnelle décriée par les indépendantistes. Selon Patrick Roger, spécialiste des Outre-mer et auteur de l’ouvrage à paraître « Nouvelle Calédonie, la tragédie » (Cerf), cette mobilisation sans précédent depuis les années 1980 s’explique notamment par les transformations qu’a connu la société calédonienne ces dernières années.
Le Sénat auditionnait ce mercredi 15 mai Patrice Vergriete, le ministre délégué chargé des Transports et Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France. Si ces deux responsables politiques reconnaissent à mi-mot que les habitants de Paris et de l’Île-de-France pourraient rencontrer des difficultés pour se déplacer pendant les Jeux olympiques et paralympiques, ils font aussi valoir « l’accélérateur formidable » que représente l’organisation de cet évènement pour la construction de nouvelles infrastructures.
Samedi 11 mai, plusieurs centaines de militants d’extrême droite radicale ont pu défiler dans Paris, après l’autorisation de leur rassemblement par le tribunal administratif. Il y a un an, Gérald Darmanin demandait pourtant aux préfets l’interdiction systématique de ces manifestations. Pour le juriste Serge Slama, cette nouvelle mobilisation illustre « une forme de passivité » de l’État face à ces groupuscules.